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De Mysteriis Dom Sathanas
05/05/2006 13:13
La voix d’Attila est impressionnante ; elle possède la même force, la même puissance que celle de Dead. La batterie de Hellhammer, explosive, garde une précision diabolique. Les riffs de Euronymous, base essentielle de la musique de Mayhem, pierre de base de cette perverse cathédrale d’obsidienne, semblent s’enchaîner au hasard, reflet d’une âme malade. Cette base rythmique, primitive et féroce, donne naissance à un saisissant chaos, à un univers angoissant et funèbre : nous sommes dans des cerveaux privés d’oxygène, dans un monde sombre et oppressant traversé par de folles rivières de sang, charriant des cadavres putrescents
Commentaire de Jé... (13/06/2006 00:29) :
personnel'men je trouve ke la voix d'Attila ne vau pa du tt celle
de Dead...(mai c ke mon avis)
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Cunt l'assassin d'Euronymous
05/05/2006 13:10
Nordic Metal, une compilation que préparait Euronymous avant son assassinat, sort sur Necropolis Record. Elle résonne comme un chant funéraire, une longue sonnerie aux morts, où peine et colère se mêlent. Des compositions des meilleurs groupes de black scandinaves - Emperor, Dissection, Marduk, Enslaved, Arcturus… - entourent The Freezing Moon, unissant ainsi Dead et Euronymous en un même hommage.
Commentaire de Jé... (13/06/2006 00:32) :
mais il n'était pas seul...(Varg..)
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La mort d’Euronymous (1968-1993)
05/05/2006 13:09
Euronymous : démon régnant sur l’Enfer, Prince des morts.
Le pseudonyme du guitariste fondateur de Mayhem est bien choisi. Il est, avec Cunt Grishnackh - l’âme de Burzum - le phare de l’Inner Circle, le parrain de la scène black norvégienne. Ce groupe de 10 personnes commande aux membres d’une organisation terroriste sataniste. Opposés farouchement au christianisme, ces soldats du diable brûlèrent huit églises - elles sont construites en bois - dans leur pays, au début des années 90. Ces incendies causèrent la mort d’un pompier et attirèrent l’attention malsaine des médias, nordiques et européens, sur la scène black. Si Euronymous nie toute implication directe dans ces attentats, il admet son importance dans ce mouvement. Influencé par Bathory et par la haine extrême qui habite les trois premiers albums de Venom - " elle nous donne de le force " - le guitariste a franchi la frontière qui, jusqu’alors, séparait l’univers des chansons heavy metal de la réalité. La musique devient alors une véritable philosophie, l’art se fait le reflet de la vie. Comme le dit Faust d’Emperor dans le fanzine Darkness : " les vieux groupes le chantaient, ceux d’aujourd’hui le font ".
Euronymous dirige une boutique de disques, à Oslo, baptisée Hell, et contrôle Deathlike Silence, un label voué exclusivement au pur dark metal, qui fut en contact avec des groupes comme Master’s Hammer, Tormentor ou Rotting Christ.
Après le suicide de Dead, Occultus devient le chanteur de Mayhem. Les changements de musiciens se multiplient durant les années 1991 et 1992, entraînant une certaine confusion quant à la composition exacte du groupe. Necrobutcher est remplacé par Cunt Grishnackh, au titre de bassiste de session. Euronymous, Hellhammer et le leader de Burzum enregistrent, à la fin de l’année 1992, l’album De Mysteriis Dom. Sathanas. Attila, ancien hurleur des Hongrois de Tormentor, pose sa voix monstrueuse sur la musique du trio durant l’été 1993.
Le 10 août 1993, Mayhem connaît sa deuxième tragédie. Cunt Grishnackh, assisté de Snorre, du groupe Thorne, transperce le corps d’Euronymous de 23 coups de couteaux. A 25 ans, le guitariste meurt donc, assassiné par celui qui fut son ami. Querelles financières à propos de la parution de l’album de Burzum sur Deathlike Silence, rivalités au sein de l’Inner Circle ou jalousies, les raisons de cet acte sanglant demeurent mystérieuses. Le rouge, une nouvelle fois, colore l’histoire des Norvégiens. Le conte est condamné à 21 ans de prison. A la demande de la famille du mort, les parties de basse de De Mysteriis Dom. Sathanas sont réenregistrées par Hellhammer, fin 1993/début 1994.
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Le bal des maudits
05/05/2006 13:04
Mayhem, groupe à la noire légende, ne compte qu’un membre permanent… la mort. Elle brille dans chaque note, dans chaque hurlement et s’invite sans cesse dans l’histoire des Norvégiens. Elle a même donné son nom au chanteur mythique de cette horde…
S’il existe des groupes culte, Mayhem est, lui, une formation maudite. Toutes les facettes de la mort ont servi de miroir à ses musiciens, ils ont touché les lames de toutes les faux. Tout n’est que poussière, il ne reste que cendres…
Mayhem, à ses débuts, en 1984, est un simple trio – Euronymous aux guitares, Necro Butcher à la basse, Manheim à la batterie, peut-être aussi au piano – parfois rejoint par un chanteur de session, Messiah. Influencés par les grands ancêtres du black metal, Venom et Bathory, les Norvégiens donnent leur premier concert en 1985. L’année suivante, ils sortent Pure Fucking Armageddon, démo tirée à 100 exemplaires. Rythme effréné, vocaux particulièrement monstrueux, si ce n’est inaudibles, assurés par on ne sait qui – Messiah, Euronymous, Necro Butcher ? – cette œuvre connaît un certain succès et révèle une tribu hostile à tout compromis. Le parcours de Mayhem reste pour l’instant classique. Sa route se poursuit selon la même logique avec la parution à l’hiver 1987 de Deathcrush, mini album qui montre la même intransigeance musicale. La production est certes horrible, les morceaux mal joués, mais cette étrange mixture de heavy metal dégénéré et d’une certaine forme d’industriel dégage des vapeurs de vitriol. La colère et la haine jaillissent d’un riff ou d’un hurlement de Maniac, le nouveau chanteur. La vitesse d’exécution terrasse l’auditeur, le laisse à genoux, pantelant.
Mayhem traverse alors ces derniers mois de quiétude. Une personnalité morbide s’empare en effet du micro pour créer de son sang un mythe des Ténèbres . L’arrivée de Dead élève la musique des Norvégiens vers la violence absolue et donne au groupe une aura, une âme.
En avril 1991, Dead se suicide d’un coup de fusil dans la tête.
Dead a marqué l’histoire du black metal. Intransigeant, talentueux, il incarne les valeurs de cette musique dans ce qu’elle a de plus noir et de plus extrême. Sa mort, choisie, le magnifie et, aboutissement de ses croyances, grave son nom dans les grimoires Satan.
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Stronghold
04/05/2006 23:42
1. Rhun 2. Long Lost To Where No Pathman Goes 3. The Glory Disappeared 4. Like Some Snow-White Marble Eyes 5. Where Hope And Daylight Die 6. The Rotting Horse On The Deadly Ground 7. The Shadow Lies Frozen On The Hills 8. The Loud Music Of The Sky 9. A Distant Flame Before The Sun
Tirant toujours son essence des Terres du Milieu avec mélancolie: Les guitares reviennent au premier plan, et complètent les synthés sans se laisser dominer par eux. Elles soutiennent et renforcent les merveilleuses mélodies, et le travail qui leur a été porté ne l’a, en rien, été fait au détriment du reste. Album, comme ses prédécesseurs, d’une grande diversité dans les sonorités utilisées. On ne peut que s’émerveiller devant " Where hope and Daylight Die " entièrement chanté par une demoiselle qui possède une voix digne des plus grandes Divas (ou des plus grandes Dames Elfes, tout dépend dans quel monde on se place !). Si l’album Stronghold se démarque un peu des autres au niveau musical, c’est aussi le cas au niveau des paroles. Celles-ci portent moins sur des détails alors accessibles aux seuls adeptes de Tolkien (d’accord, de toute façon les paroles sont en Anglais et vous êtes nombreux à ne pas les comprendre, mais prenez quand même le temps de les trouver, si, si !…). Le mixage est très réussi, les vocaux sont un peu moins profonds et plus agressifs. Silenius a laissé tomber la basse et se consacre uniquement aux synthés (je vous l’accorde, la basse était au dernier plan sur les albums précédents, et l’enlever ne change pas fondamentalement le corps de la musique). Avec cet album Summoning prouve que Tolkien est une source d’inspiration qui semble inépuisable.
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