La voix d’Attila est impressionnante ; elle possède la même force, la même puissance que celle de Dead. La batterie de Hellhammer, explosive, garde une précision diabolique. Les riffs de Euronymous, base essentielle de la musique de Mayhem, pierre de base de cette perverse cathédrale d’obsidienne, semblent s’enchaîner au hasard, reflet d’une âme malade. Cette base rythmique, primitive et féroce, donne naissance à un saisissant chaos, à un univers angoissant et funèbre : nous sommes dans des cerveaux privés d’oxygène, dans un monde sombre et oppressant traversé par de folles rivières de sang, charriant des cadavres putrescents